vingt-cinq
Je vivais tellement dans le déni de mon vingt-cinquième anniversaire que j'en ai presque oublié celui de Jérémy, né deux jours avant moi.
Par contre j'ai complètement zappé celui de ma mère, née vingt ans et trois jours avant moi. Comme quoi on peut être un mec super sympa, et un fils indigne.
Mais je ne suis pas le seul à refuser ce passage significatif dans l'âge adulte.
Mon corps aussi le rejète.
C'est ainsi que j'ai chopé une infection respiratoire qui m'a cloué au lit une journée entière, et m'empêche d'aller travailler une semaine complète, quel drame.
C'est moche de vieillir.