l'été du cinéma (1)

Publié le 19 Août 2007 par Kolia

Catégories : #The Great Mustache vous parle de cinéma

Pour reprendre un gimmick publicitaire très en vogue, cet été fut un été TRES cinéma.

Je déteste cette façon de mettre des "très" devant des noms communs pour en faire de vagues adjectifs dont on ne comprend pas vraiment le sens, au fond.

Mais ce n'est pas là le sujet de ce bel article qui va évoquer de façon brève mais sublime tous les films que j'ai eu la chance - et le temps - d'aller voir ces derniers temps.

D'ailleurs, maintenant que j'y pense, je me demande si les studio de ciné ne sont pas derrière la mauvaise météo que nous subissons ces derniers mois.

Ca tient debout : COMME DE PAR HASARD le temps est mauvais, et COMME DE PAR HASARD, les salles obscures sont pleines. J'ai passé l'âge de croire aux coïncidences.

Je préfère me taire car je sais que la CIA a placé un satellite au dessus de ma tête et surveille le moindre de mes gestes, pour les enregistrer sur un micro dvd issu d'une technologie alien dont on ignore quasiment tout, pour après pouvoir le regarder à loisir et décortiquer chacune de mes réactions. Quatre ans que je ne me suis pas masturbé - je suis à bloc.

SANS PLUS DE DIGRESSIONS, LES FILMS DE L'ETE VU PAR LE STAFF DE TGM.

Les Simpson, le film : c'était super. Je n'en dirais pas plus, parce que tout le monde l'a déjà vu, sauf les pédophiles, qui décidemment ont des goûts bien sordides.

Hot Fuzz : comme vous pouvez le voir, je ne respecte aucune forme de mise en page ici. Les images ont toutes des tailles différentes. C'est ça, être un rebelle. Hot Fuzz, donc, par les créateurs de Shaun of the Dead, qui était bien sympa. Et bien comme pour leur précédent film, c'est aussi bien sympa. Quelques baisses de rythmes, mais des gags particulièrement drôles et des acteurs qui se font plaisir (Timothy Dalton le premier je pense). Une succession de scènes où il ne se passe rien filmées comme si un Michael Bay sous acide s'était retrouvé à la tête de ce projet, le film joue sur les clichés du film d'action et n'en épargne aucun, jusqu'au final, littéralement explosif - je ne dirais rien quant au dénouement de l'intrigue, sachez juste que ça m'a beaucoup fait rire.

Affiche française. Studio Canal
Mise à prix : le dernier film de Joe Carnahan, qui m'avait épaté avec Narc, polar sombre et prenant, est un véritable festival d'action : fusillades, explosions, bons mots et gueules cassées, ce film est tellement fou qu'on ne peut que rigoler devant tant d'enormité. Incroyablement nerveux, c'est assurément une bonne surprise : peu de temps morts, une intrigue basique relevée par de nombreux personnages facilement identifiables joués par des acteurs qui s'amusent bien (Ray Liotta et cet imbécile de Ben Affleck en tête), et malgré un final un poil décevant, j'ai passé un excellent moment, et rigole encore à la pensée de certaines scènes (oui, jeune karatéka blanc qui parle comme un black des ghettos, c'est à toi que je pense).

Die Hard : "toujours au mauvais endroit au mauvais moment", ça n'a jamais été aussi vrai.Un opus très correct, nettement supérieur au deuxième épisode, mais sans parvenir à égaler le précédent. Les scènes d'action sont réellement impressionnantes, mais passée la première demi-heure, le film perd un peu de son intérêt - la faute à un sidekick assez insignifiant. Rien de grave cependant, car on passe un bon moment. Bruce Willis semble content de retrouver McLane, qui n'a jamais été aussi performant : un peu moins foutraque dans ses méthodes et toujours en train de rigoler de ces propres blagounettes, il arrive cependant à agacer légèrement par moment. Néanmoins on passe un excellement moment, car on a eu ce pour quoi on été venu : du McLane qui casse du terroriste. A noter la présence de Timoty Olyphant, qui interprète Bullock dans l'excellente série Deadwood, qui trimballe sa tête de constipé chronique dans le rôle du méchant.

Allez, ce n'est pas fini, bientôt d'autres films!