wall e
Arrêtez tout, lachez ce que vous tenez, rangez moi ce vous veniez de sortir, rhabillez vous, tenez vous mieux, et vous, là-bas, enlevez cette
langue de cet orifice, vous me dégoutez, foncez dans le premier cinéma que vous croisez et allez voir Wall E.
Alors je sais que je le dis à chaque fois que Pixar nous sort un film, si bien que ça pourrait perdre son sens si ça venait d'un autre studio, mais ce dernier film est leur meilleur.
Ils ont mis la barre très haut et à la place de Dreamworks ou d'autres compagnies productrice de bousins en 3D, j'arrêterais tout de suite de faire de l'animation.
Wall E est arrivé, et rien de mieux ne pourra être fait en matière de dessin animé (à part Up, peut être, qui sort dans un peu moins d'un an). On est au début du mois d'aout, et le meilleur
film de l'année est en ce moment, aussi il ne faut pas le rater. Une histoire forte, riche en émotion, drôle, subtile, effrayante, prenante, Wall E est la quintessence de tout ce qui a été
fait de bien au cinéma et de tout ce qu'on aime y voir. Beau et triste à la fois, Andrew Stanton et son équipe ont réussit à rendre un robot expressif, mignon, attendrissant et très drôle avec
deux pauvres diodes en guise d'yeux et deux mots de vocabulaire.
Le long métrage accumule les scènes géniales, les trouvailles scénaristiques et n'accuse aucune fausse note, des premières images au générique de fin, qui est lui aussi une réussite.
C'était donc très bien, aussi quand je suis allé voir Kung Fu Panda cet après-midi, ça m'a bien fait pitié. "Un film Panda-normal!" clame l'affiche. Je n'ai toujours pas compris le jeu de
mot. Panda-normal? Mais putain, ça veut dire quoi? J'ai même regardé dans un dictionnaire pour trouver un mot s'y approchant, j'ai rien trouvé.
Donc Kung-Fu Panda, c'est un film un peu bidon et pas très joli (le tigre de l'affiche est une fille, par exemple, pour vous donner une idée de la mauvais qualité du design des personnages, et au
bout d'une heure et demie, je n'arrivais toujours pas à me faire à sa voix), doté d'une histoire bateau, de gags pourraves à base de ralentis sur des personnages qui écrasent leur tête grimaçante
en faisant "wouuueuuuargh" et de doubleurs pas très inspirés, même si ils sont connus. En plus j'ai rien compris à la fin. En fait ce film aurait dû être tourné avec de vrais acteurs, ça aurait
pu donner un ersatz de Crazy Kung Fu sympatoche, mais ça aurait couté trop cher.
Pour conclure, je dirai sobrement que le film "Les Chimpanzés de l'espace" a l'air très douteux, et que celui avec les mouches dans l'espace mais en 3D avec des lunettes très nul, aussi je n'irai
pas voir de dessin animé avant un bon moment.