le pont des arts
Les jeunes, detestable sous-catégorie de l'espèce humaine qui forme, avec les vieux, les femmes enceintes et les
trentenaires, une horde nauséabonde et désagréable que je hais (bien que je vais modérer mes propos pour les trentenaires : le temps faisant inéxorablement la seule chose qu'il sait faire,
passer, je me rapproche dangereusement de cette catégorie. C'est moche, mais bientôt je ne me supporterai plus).
Les étudiants en art forment bien évidemment la forme la plus abjecte de jeunes : arrogants, sûrs d'eux, portant une écharpe autour du cou tous les jours de l'année, ne se lavant pas les cheveux,
la morale facile et la démagogie puissante ne sont qu'une poignée de défauts parmi d'autres. J'ai bien evidemment dans mon entourage des étudiants en art, et ce sont les seuls que je tolère. Je
n'ai pas besoin de les nommer, ils se reconnaitront (sauf toi, je ne t'aime vraiment pas, sale jeune).
Les étudiants en art aiment passer des soirées entre eux à écouter de la musique alter mondialiste, ou regarder des blancs jouer du djembé, ou consommer des drogues douces en se sentant
vraiment cool tout en devisant sur le monde de merde dans lequel on vit mais en ne faisant rien pour le changer (parfois, ils font tout ça en même temps. C'est vraiment des fous les jeunes). Mais
leur besoin d'anti-conformisme les pousse toujours plus à ne rien faire comme tout le monde.
C'est ainsi qu'ils se retrouvent tous sur le Pont des Arts, le soir, chaque groupe ayant sa petite soirée alternative qui tente d'ignorer les autres tout en faisant beaucoup de bruit pour qu'on
les remarque.
exemples de jeunes trop dingue dans leurs têtes
Ils boivent de l'alcool, fument des joints, se sentent cools et différents parce qu'ils font un pique-nique sur le pont des arts.
Comme tous les autres.
Sans déconner, y a tellement de monde qui fait exactement la même chose dans son coin qu'on peut à peine circuler.
C'est ma soeur, cette ouf de C-Jo qui m'a dit que les tous les étudiants faisaient ça. Bien sûr, je ne l'ai pas crue sur le coup, elle est jeune elle aussi, donc fourbe, mais là, ce qu'elle ma
découvert sur le monde de la nuit parisienne m'a étonné. On a traversé le pont, et j'ai eu une petite pensée émue pour ceux qui tentaient de s'amuser sous la poubelle parce qu'il n'y avait plus
de place ailleurs.
Nota : je travaille au rayon BD et manga depuis peu, ceci expliquant peut être ce texte.