les vacances sur The Great Mustache : jour 8
Dimanche.
2h00 : Andy quitte la partie. Il était chez un copain et il avait amené sa xbox, on a donc joué à trois, c'était sympa. Je regarde Nolife.
2h30 : je monte me coucher, et ma copine dort de mon côté, à ma place. Je ne l'ai pas vu tout de suite, c'est en l'écrasant que je m'en suis aperçu. Elle râle, alors je dors
de son côté. Ca me perturbe. Qu'ai-je donc fait pour ne pas mériter de dormir à ma place?
9h00 : Julie est levée et me le fait savoir.
9h30 : j'ouvre un oeil : je suis seul dans la chambre. J'en profite pour m'étaler et me rendormir profondément.
10h00 : la vieille feinte : Julie est remontée dans la chambre et m'embête.
"Mais tu ressembles trop à un chat quand tu dors!"
Alors elle me fait ce qu'on fait aux chats : doigts dans le nez, papouille, caresses à rebrousse poils...
10h30 : à mon tour de faire une vieille feinte :
"Tu veux pas me faire du café mon petit coeur?"
Le temps qu'elle le fasse, je vais gagner de précieuses minutes de sommeil.
10h45 : le café est prêt.
10h49 : je bois mon café en slip Superman.
Julie a vraiment de la chance.
10h55 : Julie part rejoindre Nöemie pour aller à la piscine.
11h00 : je joue à la console, pour changer, mais je suis tellement mal réveillé que je suis bon à rien.
Cette nuit, j'ai rêvé de Corto Maltese. Corto était en train de dessouder plein de mecs avec ses deux flingues, quand un grand noir arrive en face de lui. Il va pour tirer, mais le reconnait au
dernier moment : c'est le Comorien.
"Bonjour Corto.
-Bonjour le Comorien."
Il se donnent un accolade et rient. Et bang bang bang, ils se mettent côte à côte et continuent à tirer sur tout ce qui bouge. Plus tard, ils rencontrent le Saboteur, qui est un saboteur, et
déjouent ses plans à coup de gunfights nerveux. C'était assez cool.
11h45 : Julie m'appelle pour me dire que la piscine est fermée - vidange annuelle, ou un truc comme ça. Elles y sont allées jeudi, et c'était fermé aussi, mais pour une autre
raison. Elle me demande si j'ai postulé au poste de bibliothécaire d'Ivry sur Seine (bien sûr que non) et m'ordonne de le faire.
12h15 : je postule, sans trop d'illusions. Je n'ai eu aucune réponse jusqu'à présent.
12h20 : je traine sur internet, regarde d'autres annonces, essaie de voir comment on va au cimetière de Sucy. C'est pas gagné, ça c'est clair.
12h30 : je vais me doucher.
12h45 : Julie est revenue et est passée par le marché : elle a pris du fromage, de l'hoummous, de la tapenade et des épinards frais, qu'on fait cuire tout de suite pour manger ce
midi.
15h00 : on retrouve Nöemie et Julien pour aller à Paris. Le programme est de prendre un truc dans un salon de thé et de glander aux jardins du Luxembourg.
16h00 : on s'arrête chez Thé Cool, qui est un nom nul à chier, mais quand on est passé devant on a vu la hauteur de leur meringue sur leur tarte au citron, au moins dix
centimètres.
16h45 : c'était cher, mais c'était bon. Il va falloir que je me calme sur les sorties et les conneries à acheter, j'ai plus trop d'argent. Quand je pense que le tome 6 des
Zblucops sort à la fin du mois!
17h00 : on fait le tour du parc. Un groupe de vieux en costume jouent des chansons de jazz, encouragés par encore plus de vieux. Ca sent le vieux dans ce coin là.
17h15 : il y a une étendue d'eau, et un mec loue des petits bateaux en bois pour les faire flotter, c'est super! Il y en a un avec une voile rose et un éléphant dessus qui arrive
vers moi, je le repousse et il part au loin! C'est trop bien les bateaux miniatures comme ça. Des mecs on fait des radeaux en bouchons de lièges, pas mal du tout, avec voile, mat et cordage, et
je m'en veux de ne pas avoir eu la même idée qu'eux. Quant au mec qui les loue, il a le meilleur boulot de Paris.
18h00 : on passe à Boulinier, et avec Nöemie on hésite sur l'achat de J'ai Lu Rouge Passion.
"Ca se passe toujours pendant la guerre de Secession, j'en ai marre, je veux du moyen-ageux, ou du viking. Ou du pirate tiens. Mais y en a marre des sudistes, c'est toujours la même chose,
m'explique-t'elle.
-Va peut être falloir piocher dans les harlequins pour ça, ils ont plus de choix. Je vais voir avec ma soeur."
Autant en Emporte le Vent fait des émules dans la littérature à l'eau de rose.
19h00 : on rentre. Je suis mort et dors à moitié dans le train.
19h30 : je sais pas trop comment je me suis arrangé, mais c'est moi qui fais à manger. J'improvise avec ce qu'il reste dans le frigo, et opte pour la recette suivante :
Croute d'Omelette à la Tornade de Saveurs Printanières aux Milles épices. Pour réalise cette recette, c'est très simple, il vous faut, pour deux personnes qui ont la dalle :
-4 oeufs
-de la ciboulette
-de l'emmental rapé
-de la crème fraiche
-de la julienne de légumes surgelée
-du sel
-du poivre
-de la pâte filo
-un bouillon cube huile d'olive épices.
Melangez tous les ingrédients sauf la pâte filo, le bouillon cube et la julienne : pour ces deux ingrédients, il faut les passer à la poêle d'abord. Une fois que c'est cuit, tapissez le fond de
deux petits plats à mettre au four de pâte filo. Moi j'ai mis deux épaisseurs. Versez le mélange d'omelette dans les plats, recouvrez de la pâte filo qui dépassait et mettez au four.
20h30 : Julie n'a plus faim : pour patienter, on a grignoté du fromage, de la tapenade et de l'hoummous, et pour tout avouer, faire la cuisine m'a un peu coupé l'appétit.
20h35 : je me sers une moitié de plat : c'est pas assez cuit. Je mange quand même, mais je suis très déçu. Ce n'est vraiment pas terrible. Je finis mon assiette et remets les
plats au four.
20h50 : toujours pas assez cuit, je remets au four.
21h05 : je remets au four.
21h15 : c'est prêt! Je goûte un petit bout, c'est meilleur comme ça quand même. Mais la pâte filo ne sert à rien du tout. Julie en prend une part pour son bento de demain midi et
me dit que c'est très bon. Je ne sais pas si elle dit ça pour me faire plaisir ou si elle trouve ça très bon. J'ai l'air tellement déçu.
J'espère que Gordon Ramsey ne saura rien de cette histoire.