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machete et scott pilgrim
Hey punetas.
Désolé de ne pas avoir mis en ligne plus tôt. J'étais bloqué par la neige : j'ai mis quatre heures rien que pour aller aux cabinets mercredi soir, et une fois sur place je suis resté coincé. Alors vous vous doutez bien qu'atteindre l'ordinateur s'est avéré impossible.
Mais je n'ai pas chomé.
La semaine dernière je suis allé voir DEUX films, pas UN, mais bien DEUX.
Machete.
Voilà un film qui ne ment pas sur la marchandise quand il nous propose une bande annonce. En allant voir Machete, j'ai eu ce que je voulais voir : de l'action débridée, un vieux moustachu mexicain qui assure, du sang, des plans nichons, de l'action, de la moustache, et de l'action.
Et c'était super.
Robert Rodriguez ne devrait faire plus que ça : de la série B assumée de qualité. Plus qu'un hommage aux films ringards des années 70-80, Rodriguez (et son co-réalisateur, dont personne n'aura retenu le nom) se réapproprie le meilleur des codes de ces films pour nous pondre du fun en barre. Alors, certes, il y a bien quelques légères longueurs sur la fin, mais entre les répliques cools, les personnages clichés, le casting ahurissant (et les acteurs s'amusent beaucoup), l'histoire débile et les scènes d'actions, on n'a pas vraiment le temps de s'ennuyer, et j'ai quitté le ciné avec un sourire vissé aux lèvres.
Merde les mecs, Steven Seagal dans le rôle du méchant quoi! C'est quand la dernière fois qu'on a vu la Seagal sur grand
écran?
Scott Pilgrim.
J'attends Scott Pilgrim depuis cet été. Il devait sortir en aout, puis il fut reporté en octobre, puis en décembre, et je commençais à me dire "bon sang mec, ce film n'en finit plus de sortir! Si ça se trouve, il est mauvais!".
Oui, je m'appelle "mec" quand je me parle. Parfois je m'appelle "mon garçon" aussi, mais pas trop souvent, ça m'excite.
TREVE DE DIGRESSIONS.
J'ai adoré Scott Pilgrim.
Le film respecte l'esprit de la bande dessinée, c'est drôle, les acteurs sont excellents et très bien trouvés, la bande originale est à tombé par terre, et à part le malheureux incident du combat contre les jumeaux (les effets spéciaux y sont pas terribles et un peu à côté de la plaque, d'un point de vue esthétique), j'ai trouvé ça excellent. Voilà un film qui prend son public au sérieux, voilà un film qui rend un hommage intelligent à l'oeuvre adaptée.
Oui mais voilà, le problème c'est que je ne vois pas à qui ce film peut plaire. C'est tellement geek, le rythme y est tellement effrené, limite hystérique, que le moindre battement de cil du spectateur peut lui faire perdre le fil, si bien que cela demande une certaine concentration qui peut fatiguer à la fin (au fond, se concentrer pour mater un maigrichon latter d'autres gars, on a vu plus intéressant). Il ne se passe pas une scène sans qu'il y ait une idée marrante, pas dix minutes ne s'écoulent sans qu'une référence vidéoludique apparaisse à l'écran ou dans la bande sonore.
Donc je comprends que l'on n'aime pas Scott Pilgrim le film. Je comprends même que le film ne marche pas et qu'il soit diffusé dans quatre salles à Paris (64 dans toute la France).
Car qui ça intéresse de voir un film commencer par la musique du menu de Zelda, A Link to the Past? Eh bien, Davy Mourier, ma copine, le copain de ma soeur et moi, c'est déjà pas mal.
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